Pour permettre la culture de l’olivier dans la Garrigue Nîmoise, il a fallu épierrer patiemment le sol. Les nombreuses pierres ainsi obtenues ont permis de bâtir, sans mortier ni ciment, des murs d’enclos ou de soutènements des terrasses, mais aussi des abris pour l’homme et ses outils, les capitelles, qui prennent le nom de « tines » quand les olives y étaient conservées dans l’attente de leur transport au moulin à huile.
Les "rachalans", bâtisseurs en pierre sèches ont construit ces nombreux bâtis vernaculaires qui servent encore aujourd’hui d’abri à celui qui vient travailler mais aussi cajoler ses oliviers !
Cet ouvrage, édité par le Collectif des Garrigues, vous fera découvrir, ou redécouvrir, un patrimoine peu connu disséminé dans les garrigues du Gard et de l’Hérault. Les 20 sites présentés dans ce guide offrent une richesse exceptionnelle en cabanes, murs et autres constructions en pierres sèches.